Quelque chose se passe
副标题: Le sens de la tradition dans l'Orient musical (French Edition)
ISBN: 9782864322122
出版社: Verdier
出版年: 1994
页数: 448
装帧: Unknown Binding
内容简介
Interroger la pratique et l’idée que recouvre le terme de tradition par le biais de la musique, voilà l’objet de cette étude que Jean During a entreprise après de longues et multiples enquêtes sur le terrain, au Moyen-Orient.
Si la musique se perpétue selon des voies et des modes traditionnels, ce sont les hommes qui décident du sens qu’ils leur donnent.
Après avoir rendu justice à toutes les notions qui gravitent autour des différentes acceptions du mot, on remonte à une origine, un fondement qui se situe non pas en un temps historique mais dans ce moment privilégié qui met face à face le ma?tre et l’élève. C’est lors que tout se joue et se réforme. L’un demande, l’autre donne : il passe quelque chose, quelque chose se passe.
Le Nouvel Observateur, 16 février 1995,
par Nita Rousseau,
? Jean During, le ma?tre des extases ?
Depuis longtemps nous connaissons ses études savantes sur les arts de la tradition musicale de l’Asie Mineure, et en particulier de l’Iran. Les grands ma?tres du santour, ney, zarbtar, kamanché ou de l’oud, bardes populaires d’Azerba?djan ou derviches chanteurs du Kurdistan n’ont pas de secret pour lui. Jean During est à la fois un vrai chercheur en musicologie et un amoureux savant de ces musiques de l’extase. Dans son nouveau livre, Quelque chose se passe. Le sens de la tradition dans l’orient musical, qui vient de para?tre chez Verdier, il propose de fascinantes analyses sur le hal, ce ravissement de l’ame que tout musicien se doit de rechercher. Le hal, c’est le blues mystique des ma?tres iraniens. ? S’il n’y a pas de hal, il n’y a pas de musique ?, affirme le grand joueur de ney Mohammed Musavi. ? Le hal est une modalité de l’instant ; on ne peut s’y maintenir ou le saisir, il vient et se retire sans cause apparente ?, précise Jean During. Que ce spécialiste des musiques les plus subtiles soit aussi un lecteur inspiré de Gilles Deleuze n’est bien s?r pas pour nous déplaire.